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Société 19.12.2006

Négationnisme iranien

Mythologies

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a organisé à Téhéran, les 11 et 12 décembre 2006, une conférence sur la réalité historique de la Shoah. Il y avait invité des négationnistes comme le français Faurisson, l'anglais Irvin, des négationnistes allemands et même des juifs traditionalistes antisionistes.

Le négationnisme semble réduire la question de la liberté d'expression au droit de dire n'importe quoi. Après tout, pourquoi pas. Les négationnistes ne sont malheureusement pas les seuls à dire des conneries. Je ne vois personne qui puisse vraiment leur donner de leçons sur le sujet. Cela devrait précisément inciter à plus de sens critique et plus de vigilance ou à plus d'attention à ce qu'on dit (voir Peut-on dire des conneries).

Le négationnisme pose aussi la question des critères qui fondent ce à quoi nous croyons. On peut toujours tout contester. En histoire, comme nous n'avons pas vécu dans les époques dont il est question, tout peut être plus ou moins reconstruit. Tout est déjà reconstruit par la mémoire pour notre propre expérience. Nous avons du passé, historique ou personnel, des images forcément incomplètes, souvent contradictoires, et parfois réellement fausses. Les historiens modernes sont précisément ceux qui sont chargés de tenter de corriger ces représentations collectives alors que les historiens traditionnels avaient plutôt tendance à fournir aux souverains ou aux peuples des images idéalisées.

Dans les années 1960-1990, cet idéal de démystification était à son apogée. Les universitaires se piquaient de culbuter les idées reçues. Concrètement, celui qui réussissait à démontrer qu'une représentation était un mythe avait sa réputation assurée. Le problème était que la notion de mythe jouait sur les deux sens de mystification et de symbole. Sur le sujet, le livre de Garaudy, Les mythes fondateurs de la politique d'Israël, précisément condamné pour négationnisme jouait sur ces deux sens du simple fait qu'il était édité par une maison d'édition négationniste. En sciences humaines, un mythe fondateur ou récit fondateur est simplement ce qui sert de référence culturelle. J'ai déjà mentionné, dans un autre article qui traitait de cette question sous un autre angle (voir Unicité et négationnisme), une citation qui illustre cette idée de construction. Sur France Culture (Panorama, novembre 1990), on a pu ainsi assister au dialogue suivant à propos d'une biographie :

  • – « Il n'y a pas, si vous voulez, d'invention, tout est vrai, tout ce qui est dans le texte est dit, repéré, répertorié, fiché. Il n'y a absolument...
    – « Mais vous savez que c'est tout de même une fiction. Toute biographie est tout de même une fiction [...] Vous n'allez pas dire qu'une biographie est quelque chose qui dit des choses vraies ».

On y voit bien que l'intervenant refuse bien d'admettre que le contenu d'une biographie est vrai. Cette théorie intellectualiste de la fausseté des biographies a pu aussi être utilisée, dans la même période, à propos du Journal d'Anne Frank (spécialement du fait qu'il avait été expurgé de certains détails intimes).

Les négationnistes sont apparus au grand jour à cette époque. Ils correspondent à la version d'extrême droite de cette approche biaisée du constructivisme (souvent de gauche ou d'extrême gauche), dans laquelle la construction est synonyme de mystification. La gauche est souvent sensible à la théorie du complot, dans la mesure où elle considère l'idéologie bourgeoise comme une mystification des masses. Les intellectuels actuels ont simplement généralisé ce phénomène, en enlevant le terme bourgeois qui faisait trop marxiste, bien qu'encore présents dans les Mythologies de Roland Barthes. On peut d'ailleurs dire aujourd'hui que la doctrine officielle de nombreux universitaires est qu'il n'y a pas de vérité. De ce point de vue, les négationnistes sont bien dans la ligne.

Contradictions constructivistes

Contrairement à la levée de bouclier à son encontre, on peut dire que Mahmoud Ahmadinejad a raison de faire remarquer qu'il subsiste quelques récits fondateurs de la modernité. En s'attaquant à la Shoah, il applique fidèlement la déconstruction aux mythes occidentaux contemporains. Veut-il prouver que les Occidentaux ont aussi leurs références fondatrices ou que ces références sont des mensonges ou des illusions ? Voudrait-il dire lui-aussi qu'il n'y a pas de vérité ou qu'une référence fondatrice n'a pas de valeur politique ? On imagine que ce n'est pas le cas dans un État qui se fonde aussi ouvertement sur la religion. En général, les croyants la considèrent plutôt comme une vérité dogmatique.

Cette question de la valeur des textes religieux considérés comme la vérité est un problème connu, dont une forme caricaturale se manifeste aux USA chez ceux qui sont partisans d'une lecture littérale de la Bible. La représentation qu'on se fait des fondamentalistes musulmans est plus ou moins celle d'un rapport au texte assez littéral, quoique ce ne soit pas du même ordre. La relation de la vérité (de la raison) et de la foi a aussi été traitée récemment par le pape (voir Raison et Religion). Mais la valeur des textes religieux est elle-même sujette à de nombreuses interprétations.

Car la méthode dogmatique est trompeuse. C'est toujours avec notre expérience du monde que nous interprétons les textes. L'erreur fondamentale des négationnistes consiste à confondre la méthode historique de validation, qui se fonde sur la critique des textes, avec la réalité, qui peut être inconnaissable, mais qui ne dépend pas que des textes. Les textes peuvent être détruits (volontairement ou non), comme dans le cas de la Shoah ; les textes peuvent être absents (spécialement dans la période préhistorique, qui se définit justement par ce qui précède l'écriture) ; les textes peuvent être biaisés ou faux (les historiens ayant pu eux-mêmes contribuer à ces falsifications dans leur période hagiographique) ; les textes peuvent être mythiques, légendaires ou symboliques. Dans tous les cas ils sont susceptibles d'interprétations, mais cela n'enlève rien à la réalité d'un phénomène.

Dans le cas de la Shoah, l'absence (relative) de textes et les tentatives de démonstration des négationnistes se heurtent aux témoignages. Il est dangereux et absurde de nier les témoignages. D'abord parce que les textes eux-mêmes sont des témoignages. Une loi ou un ordre écrit peuvent ne pas être exécutés, et un compte rendu écrit est ni plus ni moins subjectif qu'un témoignage oral. De plus, comme l'avait démontré Jean Norton Cru (Du témoignage), à propos du vécu de poilus au cours de la première guerre mondiale, un témoignage peut être trompeur sur un événement isolé, mais une expérience continue permet de se faire une idée exacte de la situation. L'état major peut avoir une vision d'ensemble, mais une connaissance de la réalité du terrain est tout autant nécessaire. L'expérience des camps de la seconde guerre mondiale mérite donc une prise en considération des témoignages. Ceux qui n'en sont pas revenus témoignent eux-aussi par leur absence même.

Les textes religieux eux-mêmes se présentent comme des témoignages (pour les chrétiens, on parle d'Ancien et de Nouveau Testament (= Témoignage mal traduit). La critique textuelle a établi que ces témoignages avaient été écrits plusieurs dizaines, voire centaines d'années après les événements rapportés. Il en est de même de l'Islam, puisque Mahomet n'a donné qu'un enseignement oral qui a été transcrit et codifié avec le même délai que le christianisme. Une remise en cause des témoignages et des documents disponibles immédiatement après la deuxième guerre mondiale généraliserait le doute.

De toute façon, au fond, personne ne doute vraiment de l'existence de génocides par les nazis. Comment comprendre autrement la déclaration du chef de la diplomatie iranienne, Man Ouchehr Mottaki, à l'ouverture même de la conférence, quand il a déclaré : « Ceux qui prétendent être antinazis sont eux-mêmes des racistes et des colonialistes. Ce qu'ils ont fait n'est pas différent des crimes nazis. » (Le Monde, 13/12/2006). Il est absurde de traiter les Israéliens de nazis si c'est pour prétendre que les nazis n'ont rien fait de mal. C'est donc la preuve, avouée d'entrée que la Shoah a existé et que la conférence était inutile.

Mythanalyse

Comme la critique ne suffit pas toujours et qu'une bonne leçon se doit de donner un exemple, explicitons un peu l'analyse des mythes. Les universitaires pourraient l'appeler mytho-logie, mais la confusion serait possible pour les étudiants inattentifs, et nous conserverons l'analyse de mythes ou mythanalyse. En fait, la question de la vérité des mythes n'a pas vraiment d'importance. Ce qui est important, c'est ce qu'on en comprend. D'où la validité culturelle et cognitive possible des religions particulières qui peuvent être considérées comme un ensemble de mythes, certains historiques, d'autres fictionnels. La lecture peut en être faite, par les croyants comme par les athées, comme des paraboles dont la valeur de vérité n'a pas de rapport avec leur réalité historique.

On peut se livrer au même traitement avec n'importe quel texte, historique ou fictif. Par exemple, le conte d'Andersen, Les Habits neufs de l'empereur, n'est évidemment pas une histoire vraie (encore que parfois, on se demande...). Elle est bien comprise comme une leçon contre la crédulité, contre la vanité des puissants, contre la soumission des courtisans, pour un scepticisme candide qui garde les pieds sur terre (et un certain optimisme de croire qu'il sera récompensé). Le jeu culturel de mythanalyse consiste ainsi à être capable de comprendre les sens de mythes qui ne sont pas toujours explicites. En français, on résume justement cette histoire par la simple expression elliptique « le roi est nu ! », qui convient bien à la situation qui nous occupe.

Quelle est donc la signification du mythe fondateur de l'État d'Israël (tel que défini ci-dessus) qu'est la Shoah ? Comme on l'a très justement répondu à Garaudy : dans un premier temps, les Israéliens étaient très rétifs à l'idée de l'utilisation de cet événement fondateur, qui ne l'était donc pas. On ne peut plus dire que ce soit le cas aujourd'hui. Comme je l'ai déjà dit (Les bienfaits de la colonisation), on a donc assisté en temps réel à la constitution d'une mythologie, d'un mythe fondateur a posteriori ! Mais en fait, le fond de l'histoire est un peu biaisé. Car c'était bien les persécutions antérieures, les pogroms et l'Affaire Dreyfus par exemple, qui avaient motivé cette solution, et le choix de ce site, après avoir envisagé plusieurs autres solution, dont la conversion de masse, et d'autres sites, en Ouganda par exemple. L'idéologie nationale et nationaliste qui en a résulté est donc bien une construction dont le sens est littéralement que : les juifs ne doivent plus se laisser faire. C'est ce qui explique la réticence initiale face à la Shoah méprisée comme une sorte de résignation. Ce qui est injuste pour les victimes et supporte une autre interprétation (voir ci-dessous).

Toute la question est de savoir si, pour ne pas se laisser faire, on doit créer un Etat, en particulier pour toutes les minorités régionales, linguistiques, politiques, religieuses, sexuelles, ethniques, etc. Notons aussi que la critique négationniste des Iraniens peut aussi se comprendre seulement comme une réserve qui dirait qu'on ne doit pas se laisser faire (apparemment les Palestiniens ont aussi compris la leçon), mais jusqu'à un certain point. Ce qui n'est pas faux, et c'est donc aussi valable pour tout le monde. Peut-être que la vraie leçon est plutôt la nécessité de respect des droits humains par tous les États.

  • Il semble que cette réticence des Israéliens eux-mêmes, qu'on ne peut en principe pas soupçonner d'antisémitisme (encore que de nos jours tout soit possible) pose la question de savoir pourquoi les juifs se sont laissés amener à l'abattoir. Elle rejoint d'ailleurs la question de savoir si « on » savait pour les camps d'extermination. Depuis quelques années [1], en France, une partie de l'opinion semble affirmer qu'« on » savait, plutôt péremptoirement, à ceux qui semblent oser insinuer le contraire. Cette affirmation se manifeste d'une façon un peu désagréable qui a un rapport avec notre sujet. Il existe effectivement des documents qui montrent qu'il existait des témoignages d'évadés, de résistants ou de réfractaires. Certains en tirent donc la conclusion qu'« on», c'est-à-dire tout le monde, savait, ou que tout le monde pouvait savoir en s'en donnant la peine. Ceux qui affirment qu'on ignorait semblent donc être mal informés, des pétainistes qui cherchent des excuses ou même des négationnistes.

    Pourtant on connaît aussi la thèse selon laquelle le gouvernement américain, informé, aurait considéré que l'information serait contre productive du fait de l'antisémitisme et de la propagande nazie disant que c'étaient précisément les juifs qui souhaitaient la guerre. De plus, de nombreux témoignages de personnes informées déclarent aussi qu'on ne voulait pas les croire. Une des raisons étant d'ailleurs la propagande de la première guerre mondiale, parlant d'atrocités commises par l'ennemi qui se sont révélées fausses. Le premier problème est donc simplement que certains savaient (sans doute des informations parcellaires), mais que tout le monde ne savait pas. Dire qu'il est faux que personne ne savait ne signifie pas que tout le monde était au courant. On ajoutera d'ailleurs, que quand des publicitaires ont utilisé cet argument à propos des malheurs actuels du monde : « on ne pourra pas dire qu'on ne savait pas ! », cela n'a pas déclenché la mobilisation escomptée. Ce qui montre bien les limites des arguments intellectuels. Les images du tsunami de 2004 ont été beaucoup plus efficaces.

    La question se pose aussi de savoir à quel échelon de la hiérarchie ceux qui ont organisé la déportation étaient au courant du fait qu'on envoyait les juifs à la mort, et non en camp de concentration. Etait-ce au niveau du gouvernement, des fonctionnaires haut placés, de toute la chaîne jusqu'au policier chargé des rafles ? Car les camps existaient aussi en France pour les réfugiés de la guerre d'Espagne, pour les étrangers fuyant le nazisme. Il existait aussi des camps de prisonniers militaires français et le STO en Allemagne. On parlait à l'époque (et longtemps après) de camps de concentration et non d'extermination. La propagande affirmant qu'il s'agissait de camps s'apparentant à un ghetto semble montrer que l'idée d'extermination n'était pas si évidente.

    Par contre, il existe bien un argument qui peut montrer qu'« on » ne savait pas. Une question se pose en effet à ceux qui affirment précisément qu'« on » savait. S'ils savaient, pourquoi les juifs eux-mêmes se sont-ils laissés embarquer vers la mort, en amenant docilement leur famille ? Ce qui expliquerait la réticence israélienne si c'était le cas. Et précisément, cette relative docilité ou cette résignation, qui a commencé par le port de l'étoile jaune et la déclaration auprès des autorités, avait pour cause essentielle l'intégration et le civisme. C'est précisément par souci de ne pas s'opposer à des lois, par légalisme pour une bonne partie d'entre eux, par soumission aux lois pour les autres. Du fait même que d'aucuns remettaient en cause leur intégration, la plupart de juifs étaient soucieux de montrer qu'ils étaient de bons français. Alors certains peuvent toujours dire aujourd'hui qu'on avait lu Mein Kampf et qu'on savait. Je ne pense pas que cinq ou six millions de juifs sont allés à la mort en le sachant. Pas plus que je ne pense que l'ensemble des Français ou des autres peuples savait qu'on les envoyait à la mort. La résistance et l'assistance envers les juifs a eu lieu alors même qu'on ne savait pas tout ce qui se passait. On peut espérer qu'elle aurait été encore plus forte si on avait su. Même si la résignation face aux drames du monde actuel n'incite pas forcément à le croire.

Universalisme concret

Toute cette histoire de négationnisme iranien, comme toutes les histoires donc, a valeur de parabole. Encore faut-il être capable de la comprendre. Ou peut-être qu'il est un peu trop facile, en ce moment, de jeter la pierre à l'Iran, selon le principe du dédouanement facile (voir Mistigrisation anti-Freche) ou celui des armes de destruction massives. Or, dans le même numéro du Monde (13/12/2006) que celui où l'on trouve la citation du chef de la diplomatie iranienne, une clef du problème semble bel et bien présente. Un certain Khaled Mahamid qui a créé dans son cabinet, à Nazareth, un petit musée arabe de la Shoah, regrette de ne pas avoir eu un visa pour la conférence où il avait pourtant été invité, pour en défendre la réalité. Il souligne cependant un paradoxe : « Les juifs ne veulent pas nous expliquer le génocide, affirme-t-il : au mémorial de Yad Vashem, à Jérusalem, il y a des documents dans toutes les langues... sauf en arabe ».

Outre un oubli caricatural, qu'un psychanalyste pourrait trouver significatif, toute la question peut sans doute se réduire à une simple nécessité de communication. Il faudrait sans doute passer de la psychanalyse (et de sa régression interminable) aux thérapies brèves.

En effet, le défaut essentiel de cet épisode iranien semble consister à penser que les informations sont immédiatement universelles. Il ne faut pas croire que tous les peuples de la planète ont été sensibilisés ou simplement informés des détails de l'histoire vus du côté occidental. Si la centralité occidentale de la Shoah n'est pas perçue en Orient, c'est tout simplement parce que cette question n'y est pas centrale. Elle ne fait simplement pas partie de ses mythes fondateurs. D'autant que les peuples colonisés, à l'époque, n'avaient pas forcément droit à la parole et étaient traités en citoyens de seconde zone par les puissances coloniales (j'ai traité de cette question et de son lien avec la Shoah dans Les bienfaits de la colonisation). La rancoeur des anciens colonisés s'ajoutant à leur relative ignorance plus ou moins de mauvaise foi pour des raisons partisanes me paraît mériter autre chose qu'une condamnation de principe, comme dans le cas de l'Iran.

Ce processus de compréhension des histoires et des mythes ressemble beaucoup aux déconvenues des autorités religieuses quand elles se livrent à des enquêtes sociologiques pour évaluer les croyances réelles de leurs fidèles. La sociologie religieuse a montré le peu de conformité des représentations populaires avec les dogmes officiels. Comme les religieux, les Occidentaux ou les intellectuels auraient tort de croire que les mythes occidentaux se diffusent instantanément et fidèlement dans le monde ou dans les couches populaires occidentales elles-mêmes. D'autant que cette diffusion, comme pour les dogmes religieux, est forcément source d'interprétations diverses. Une exigence de reproduction sans compréhension est sans doute un signe de leur prochaine disparition (pour les mythes religieux comme pour les mythes modernes).

Une condamnation du négationnisme iranien est tout aussi dogmatiquement religieuse que celle des hérésies minoritaires ou populaires au nom d'une sorte d'incarnation du mal (ou d'un empire du mal). Cette condamnation en devient risible quand elle a lieu au nom de la raison (voire même au nom de l'union de la foi et de la raison comme dans le discours du pape). La raison suppose une discussion et la diffusion des informations. Il est vrai que ce souci de diffusion de l'éducation a été transformé récemment en stigmatisation de l'ignorance. Le cadre dans lequel cette discussion peut avoir lieu ne peut être aujourd'hui que le multilatéralisme. A moins qu'il ne s'agisse que de préparer les populations à la prochaine guerre. Dans ce cas, les appels à la raison ne relèvent que de la rhétorique.

Jacques Bolo

Bibliographie

Jean Norton CRU Du témoignage, ed. Jean-Jacques Pauvert, Paris, 1967, 192 p.

ANDERSEN, Les habits neufs de l'empereur et autres récits

Roland BARTHES, Mythologies


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Voir aussi :

Notes

1. Est-ce depuis le film Français si vous saviez (peut-être même à cause du titre lui-même), qui avait répandu l'idée, que tous les français étaient pétainistes contre l'idée gaulliste réconciliatrice que tous les Français étaient résistants ? En fait, ce film était surtout un pamphlet contre le général De Gaulle et sa légende. [Retour]


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