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Culture / Série coréenne - Mai 2025

Mad for Each Other (série coréenne, 2021)

Résumé

Deux voisins dérangés s'embarquent dans une série de quiproquos et de situations burlesques.

Mad for Each Other Titre original : 이 구역의 미친 X (I guyeogui michin X / La folle du quartier) ; Scénario : AH Kyung ; Réalisateur : LEE Tae-gon ; Production : CHO Jae-yeon, OH Nam-seo ; Avec : JUNG Woo, OH Yeon-seo, BAEK Ji-won, LEE Hye-eun, LEE Yeon-doo, LEE Su-hyun, AHN Woo-yeon, SEO Hye-won, 13 épisodes de 30 minutes.

Série coréenne très originale, dont les personnages principaux sont NOH Hwi-oh (JEONG Woo), policier, et LEE Min-kyong (OH Yeon-seo), sa voisine de palier d'immeuble. Ce qui déclenche intelligemment le premier conflit parce que la fille imagine que le mec la suit après un accrochage dans le bus.

Le titre, en forme de jeu de mots qui annonce aussi la suite, indique d'abord que les deux protagonistes souffrent de problèmes psychologiques, Min-kyong pour ses angoisses et Noh pour ses emportements colériques dans son travail. Ils sont d'ailleurs en traitement auprès du même psy. Les épisodes se complairont à aggraver leurs confrontations et les quiproquos.

La présence d'un exhibitionniste dans le quartier provoquera une psychose collective, une entraide et d'autres malentendus au passage, renforcés par la tendance d'une société coréenne très directive portée sur le contrôle social du voisinage et de la famille. Ce qui produira des excès burlesques assez cohérents avec le dérangement des personnages.

L'intérêt de la série résulte aussi de ses épisodes très courts (contrairement à la mauvaise habitude des autres séries coréennes). Ils développent pour chacun une intrigue indépendante sans digressions, outre le fil conducteur de la folie plus ou moins douce des héros principaux. Le principe de toute fiction est de mettre en scène des personnages et des situations borderline. Mais cette série concrétise très explicitement la problématique. Un épisode s'intitule même « Tout le monde est fou » pour mettre les points sur les i.

On finit par se dire que la série elle-même est une sorte de thérapie autant pour les héros que pour les spectateurs qui sont invités à ne pas se prendre la tête. Le résultat est assez réussi.

Jacques Bolo

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