Le député KIM Seung-cheol meurt dans un accident de voiture et son fils ne réapparaît pas pour les funérailles. L'inspecteur JO Tae-sik, qui fait sa dernière enquête avant son départ à la campagne pour se rapprocher de sa mère malade, trouve la mort de l'élu un peu suspecte. Mais tout le monde au commissariat veut passer à autre chose.
L'entourage du député pousse sa fille, KIM Seo-hui à le remplacer alors qu'elle n'est pas concernée par la politique. Elle est peut-être beaucoup trop naïve au début, pour une fille de député. Une ambiance de manipulation et de corruption généralisée semble la norme dans les séries coréennes.
Nouvellement élue, KIM Seo-hui essaie de comprendre un projet de loi controversé qu'elle doit soutenir dans la suite de son père, tout en se rapprochant de l'inspecteur JO Tae-sik à propos de la disparition de son mari. On découvre que le mari était lié à son beau-père dont il était distant auparavant. Mais la situation tourne rapidement au gore quand une main du mari apparaît, tandis que des instructions téléphoniques d'un ravisseur demandent à KIM Seo-hui de voter la loi.
L'enquête poursuivra son cours entre anciennes affaires qui refont surface, meurtres de témoins, suspicion générale. C'est plutôt bien mené. L'escalade gore me paraît un peu inutile : on coupe un doigt, pas une main. Le fond de l'histoire de corruption est habilement compliqué, à double ou triple détente. Les personnages des policiers et des politiciens sont assez subtils malgré leurs excès à la coréenne. Quand même, on se demande toujours si les Coréens se comportent réellement de cette façon dans les relations interpersonnelles.
Le seul reproche global que je ferai quand même à cette série est qu'une seule intrigue pour seize épisodes d'une heure me paraît un peu trop long. Mais ça semble être le défaut commun à beaucoup de séries coréennes ces derniers temps. Même si ça peut paraître justifié ici, vu la complication des rebondissements.
Jacques Bolo
|