L'occasion du projet de loi contre le « séparatisme » (trouvaille du Président Macron pour remplacer « communautarisme » pour ne pas stigmatiser les différentes communautés) a permis de redécouvrir un précédent oublié : la même accusation du gouvernement de Vichy contre les militants antillais accusés de diviser la nation.
La Fondation pour la mémoire de l'esclavage, a rappelé le rôle de Suzanne Césaire, laissée dans l'ombre par la célébrité de son mari Aimé Césaire. Ils avaient co-signé la lettre de la revue Tropiques (1943) en réponse à son interdiction par les politiciens de Vichy qui inversaient déjà l'accusation de racisme et de sectarisme !!!
L'histoire a rétabli l'imputation du racisme à Vichy, de même en ce qui concerne l'accusation de « traitres à notre si bonne patrie ».
C'est effectivement l'occasion de se souvenir de Suzanne Roussi-Césaire, dont la participation à ce mouvement avait été minorée.
Rappel fourni par la Fondation pour la mémoire de l'esclavage.
Jacques Bolo
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