20.4.2006
C'est la faute des médias (Politique friction)
vol. 7 : Sarkozy contre Ségolène, tout contre !
La campagne présidentielle 2007 a commencé. Elle avait déjà commencé depuis longtemps
en jouant à « celui qui se déclarerait candidat le plus tôt possible en disant qu'il se déclarerait le
plus tard possible ». Mais maintenant, c'est parti pour de bon. Les médias ont déjà choisi. Ce
sera Sarkozy, parti premier pour combiner les deux avantages du lièvre et de la tortue, contre
Ségolène (Royal) qui persiste dans la stratégie qui consiste à faire des manières.
D'où cette proposition que j'espère constructive : Et si Sarko épousait Ségolène ? On
économiserait une élection et surtout des mois de campagne présidentielle et de conseils en
communication de tous les ex-journalistes-politiques.
Ça aurait aussi l'avantage, s'ils adoptaient, pour mieux symboliser leur union le nom de
Sarkolène, d'éviter de voter Royal aux nombreux républicains qui pullulent ces derniers temps,
à droite comme à gauche. C'est quand même un comble, alors même que de nombreuses
émissions télévisées nous montrent régulièrement des personnes qui veulent changer leurs
noms orduriers ou ridicules, de devoir voter pour des candidats ci-devant aristocrates à
particules (Philippe Le Jolis de Villiers de Saintignon, Dominique Galouzeau de Villepin...) et
d'ailleurs Sarkozy lui-même (Nicolas, Paul, Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa). Et voilà qu'à
gauche, il faudrait voter pour une Royal (naguère, un communiste s'appelait aussi Leroy) !
Cette solution avantageuse pour tout le monde et économique pour les finances publiques
permettrait aussi de parachever la fusion entre les journaux d'informations générales et la
presse people. Sarkozy a déjà préparé le terrain l'an dernier avec les péripéties passionnantes
de son couple si moderne. Ségolène (bien que non mariée) est un peu en retard sur ce point.
Une véritable rupture est nécessaire de part et d'autre. Les conjoints actuels doivent se sacrifier
devant l'intérêt supérieur de la nation et celui des paparazzis. Et puis, fondamentalement, tout
cela revient un peu au même, non ?
Jacques Bolo
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