N'oublions pas que tout a commencé grâce à la campagne de Bayrou contre la Turquie. Son seul avantage est de n'être pas contradictoire avec sa position sur le oui, puisque il n'y a pas de relation entre les deux. Mais il faut avouer que cette absence de contradiction n'est pas à mettre à son crédit. Bayrou a d'ailleurs perdu l'occasion de devenir "le chef du oui". Il a surtout perdu l'occasion de faire de la politique autrement qu'en jouant sur les peurs, traduction politique authentique du message du pape "N'ayez pas peur !". Ce qui aurait compensé la grotesque utilisation de cette formule par Le Pen aux dernières élections présidentielles.