Emmanuelli et ses comparses rejettent en fait toute la construction européenne en considérant comme libéral ou ultra-libéral des traités qui consistent (en principe) à ne pas fausser la concurrence entre états. C'est de la mauvaise foi de déplorer un "déficit de politique", pour masquer cette obligation d'organiser un marché européen, après le Marché commun et le Marché unique, dans le nouveau cadre des 25 membres. Si cela constitue bien du libéralisme, du libre échange, où est le problème ? Notons d'ailleurs qu'un marché libéral existe à l'intérieur de chaque pays, malgré toutes les différences régionales ou sociales avérées.