Dans son dernier livre, A tous ceux qui ne se résignent pas à la débâcle qui vient, dont il fait l'article sur Médiapart, Laurent Mauduit dénonce les arrangements de Jean-Christophe Cambadélis (Secrétaire général du Parti socialiste) qui lui ont fait obtenir un doctorat, dans les années 80, avec l'aval de son directeur de thèse, Pierre Fougeyrollas, ancien de l'organisation gauchiste OCI, comme Mauduit et Cambadélis eux-mêmes.
La rédaction de Médiapart avait publié un premier papier de copinage : « Les diplômes usurpés de Jean-Christophe Cambadélis », présentant, à titre de « bonnes feuilles », l'enquête très fouillée concernant cette affaire.
Après la réponse de sa cible, Mauduit publie directement un autre papier, « Cambadélis : un démenti qui ne… dément rien du tout ! », où il avoue une indulgence sélective : « je ne me permets pas même d'accabler Pierre Fougeyrollas »
C'est un peu facile, ça. On ne s'attaque pas aux autorités, mais aux anciens copains, dont on connaît
forcément les magouilles, et dont on est bien complice de ce fait.
Fougeyrollas, en tant que directeur de thèse, est quand même forcément responsable... « mais pas coupable » ? Ben, si, dans ce cas !!! Car, outre qu'il faut bien attendre que l'affaire soit jugée, le « responsable, mais pas coupable » concerne la responsabilité des dirigeants qui ne sont pas directement auteurs de la faute, mais doivent en assumer les conséquences. Ce que faisait donc l'ancienne ministre Georgina Dufoix, qui s'était rendue célèbre en disant cela.
Mais ce n'est pas le cas du professeur Fougeyrollas, spécialement du fait qu'il était un ancien camarade des protagonistes actuels, dans une organisation connue pour son entrisme dans les cercles dirigeants. Du coup, la défense de Cambadélis sur la vendetta politique entre gauchistes (Mauduit contre celui qui trahit la cause pour passer au PS) est rationnelle.
Bref, si tout le monde se met à balancer les magouilles internes des orgas, il va y avoir du sport prochainement. On en salive d'avance.
On se dit aussi que le succès du livre de Trierweller fait des émules. Mais ça manque un peu de sexe (à moins d'un prochain coming out).
Jacques Bolo
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