Depuis plusieurs années, à la rentrée littéraire en septembre, au moment des prix, de plus en plus de
journalistes ou d'interviewés, auteurs, critiques ou éditeurs, entonnent le refrain selon lequel trop de livres
sont publiés. Ceux des autres de préférence. On ne peut pas tout lire (et la chair n'est pas triste).
C'est sans doute un effet des 35 h, ou de la mauvaise qualité des meubles (pour caler les pieds des
bibliothèques où mettre ces nombreux livres). Je ne vois que ça. Car il est bien connu que le niveau scolaire baisse d'année en
année. Ce genre de commentaire en est d'ailleurs la preuve.
Une question cependant : les journalistes ne pensent-ils pas qu'il y a un peu trop de chaînes de télévision,
de radios, de journaux ? Après tout, on ne peut pas tout regarder, tout écouter, tout lire à la fois.
Jacques Bolo
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