Cas récents en France
• Daniel Bernard, ex-PDG de Carrefour, dont le bruit a couru qu'il avait reçu 38 millions
d'euros, a reçu en fait un salaire 2004 de 3.135.857,98 € (dont part variable 1.406.420 €), il possèdait 1.230.724 actions, soit environ 5 Millions d'euros, et a perçu une idemnité de départ de 3 années de salaire (clause de non concurrence), soit 9,5 millions d'euros, il recevra une retraite complémentaire de 40% de son salaire (soit 1.254.343 €) a vie (d'où le montant évoqué qui évalue le provisionnement). Luc Vandevelde, le nouveau président, a souhaité que le Groupe mette fin à ce système de retraite. (Source : Rapport annuel 2004 et Communiqué du 25 avril 2005 du Groupe Carrefour).
• Igor Landau, ancien PDG d'Aventis, recevait une rémunération brute totale de 4.522.072 € en 2004. Président du directoire pendant deux ans seulement, il touchera une indemnité contractuelle de 8,8 millions d'euros, plus une indemnité forfaitaire de 5,5 millions d'euros, outre 15 millions d'euros de stock-options, soit plus de 30 millions d'euros (Source : Document de référence Sanofi-Aventis 2004 & M. le député J. Desallangre, Assemblée nationale, 12 mai 2004).
• Jean Peyrelevade, président du Crédit lyonnais, recevait un salaire fixe de720.000 € en 2003 et une part variable de 657.000 €, plus des jetons de présence pour 27.917€. Depuis 2003 il reçoit une retraite de 6% du fixe par année de présence, soit 588.800 € (Source : Rapport annuel 2003 du Crédit lyonnais).
• Note : Devant les réactions à des annonces de ce genre, Pierre Bilger, ex-PDG d'Alstom avait renoncé en son temps à son indemnité de départ ainsi qu'à toute forme de rémunération postérieure au 11 mars 2003 (d'un montant total de 4,1 millions) et a remboursé les sommes déjà perçues (Source : Rapport annuel 2003-2004 d'Alstom).
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